Réflexion collective « se concerter sur des sujets techniques »

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Contexte : Certains sujets soumis à concertation intègrent une forte composante technique, notamment dans le domaine de la gestion de l’eau. L’élaboration d’un Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau, par exemple, comporte des étapes (diagnostic, scénarios…) générant des analyses complexes que les participants à la concertation doivent comprendre afin de se positionner et émettre un avis. Cette situation se retrouve dans nombre d’autres cas où l’organisation du dialogue entre les participants est rendue difficile par la complexité des études.

Objectifs : Cette session a rassemblé des praticiens de la concertation et mais aussi des praticiens réalisant des études techniques désireux de partager leurs expériences autour des questions posées par ce type de concertation, notamment :

  • Comment rendre accessibles des informations complexes ?
  • Comment articuler les étapes d’une concertation avec les étapes d’une étude technique ?
  • Quelle synergie entre les animateurs de la concertation et les bureaux d’études techniques ?
  • Comment faire dialoguer des participants ayant un degré de connaissance très divers ?
  • Comment faire participer les acteurs locaux aux études techniques ?

Organisateurs : Pierre-Yves Guihéneuf (Geyser/Dialter) et Mathieu Dionnet (Lisode)

Participants : Julie AILLAUD (Urbaniste, Compagnie des rêves urbains) ; Mylène DELARUE (Chargée d’études, Envilys) ; Ola DOLINSKA (Doctorante, Lisode) ; Amar IMACHE (Consultant, Lisode) ; Francis JOSE-MARIA (Vice-Président, association l’eau partagée) ; Marine JOURDREN (Ingénieure d’étude IRSTEA) ; Stéphane LAURET (Chargé d’études SCOT du Biterrois) ; Aude LAVIGNE (Chargée de projet, association la manufacture des paysages) ; Elsa LETEURTRE (Associée Co-gérante, Lisode) ; Sylvie MORARDET (Chercheure IRSTEA) ; Jean-Emmanuel ROUGIER (Associé Co-gérant, Lisode) ; Marie SAVEAN (Chercheure IRSTEA) ; Charles STAVER (Chercheur agroécologie, Biodiversity International).

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Test d’un prototype de jdr sur coffee agroforestry au Brésil

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Cette session a été organisée dans le cadre de travail de thèse de Giulia Salvini (Wageningen University)

Context: The Apui region, located on the trans-Amazonian highway is the third deforestation spot in the Amazon. Local farmers deforest to claim land and sell it to big investors. Farmers keep their ownership of land via extensive pasture activities. Few farmers are engaged in coffee production, which is not very common in the region because it`s not considered profitable due to the insecure market demand and the fluctuating price of coffee.

In order to lower deforestation and encourage more sustainable land use, IDESAM, a local institute for sustainable forest management, is implementing coffee agroforestry with a group of 30 farmers since 3 years. Coffee agroforestry reveled to be very successful in terms of coffee quality and sustainable intensification: the coffee yield tripled and the agroforestry system provides also timber and other trees resources which provide income and more stable food security. Additionally, this agroforestry system is much more resilient to climate change impacts, which in the amazon is characterized by droughts, which have an impact on timber production and soil fertility.

Research objectives: Even if the coffee agroforestry system provides benefits to the local farmers, not many farmers know about it and only few of them adopt it. The aim of the RPG would be to assess the factors that would lead farmers to organize themselves in a coffee cooperative. The benefits of such cooperative would be to: i) sell coffee at a higher and more stable price to a coffee investor; ii) receive subsidies from the government to buy machineries and infrastructure to prune, process and store the coffee and iii) lower the impact of droughts in the area, hence making the production of timber and non-timber forest products more resilient.

Development objectives: i) promote knowledge spread via the RPG about the benefits of the agroforestry coffee system, ii) assess the factors that would entice farmers to join a the coffee cooperative, iii) assess the impact of a more strict forest protection policy which would forbid land speculation and encourage more sustainable land use intensification.

Questions for the session:

– Is the game dynamic and at the same time simple enough?

– How to collect data during the game on decisions related to joining the coffee cooperative?

Organisatrices: Giulia Salvini (Wageningen University) et Ola Dolinska (Lisode)

Participantes: Louisa Kistemaker (Irstea), Cinzia Tegoni (University of Blogna), Floor Ambrosius (Wageningen University), Giulia Silvani (Wageningen University), Elsa Leteurtre, Azza Chalouff, Ola Dolinska (Lisode)

Réflexion collective sur les méthodes de priorisation dans les démarches participatives

Contexte : Comme praticiens des démarches participatives, dans nos interventions sur le terrain au moment de faire un diagnostic avec les acteurs nous nous retrouvons souvent avec une longue liste d’enjeux/de sujets à traiter/de problèmes à adresser. Typiquement, nous demandons aux participants d’en prioriser quelques uns qui pourrons ensuite être traités par le projet. Cette priorisation peut se faire par différentes méthodes (vote par gomettes, échelle de consensus…) mais elle porte toujours un risque d’écarter les problèmes/sujets pertinents mais faiblement représentés.

Nous proposons de mener une réflexion collective sur comment améliorer la méthode de choix de sujets/problèmes à traiter par un projet, lorsque on fait le diagnostic avec les acteurs pendant un atelier participatif. Quels critères de choix proposer ? Par qui ? Comment ? Comment dégager ce qui est « prioritaire » ?

Objectif de la communauté de pratique : 1. Mener une réflexion critique sur méthodes déjà utilisées. 2. Proposer des méthodes alternatives.

Cette session de la communauté de pratique initiera un cycle de sessions où nous revisiterons différents éléments typiques de nos interventions et nos choix méthodologiques afin d’avancer dans notre réflexion et notre pratique de démarches participatives.

Organisateurs : Ola Dolinska et Jean-Emmanuel Rougier (Lisode)

Participants: Lætitia Guérin-Schneider et Dominique Rollin (IRSTEA G-Eau) ; Michel Etienne (INRA Avignon) ; Mathieu Dionnet, Amar Imache, Elsa Leteurtre, Azza Challouf, Ola Dolinska et Jean-Emmanuel Rougier (Lisode) et par Skype : Anne Dray et Patrick Weber (UTH Zurich)

Test jeu de rôles sur élevage dans Parc National de Hwange (Zimbabwe)

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Contexte :  Ce travail s’inscrit dans le cadre de la thèse de Arthur Perrotton (sous la direction de Doyle McKey, codirection M. de Garine & C. Le Page, Projet ANR SAVARID), dans le système socio-écologique du Parc National de Hwange. Ce travail de thèse mobilise entre autre une démarche participative et plus particulièrement la co-construction d’un jeu de rôles portant sur la coexistance entre une aire protégée et des agriculteurs/éleveurs.

On peut résumer le contexte local ainsi: Notre zone d’étude est située à l’interface entre deux aires protégées que sont le parc de Hwange (zimbabwe) et la foret de Sikumi, et une zone rurale. Conservation et agriculture vivrière cohabitent au quotidien, les aires protégées n’ayant aucunes barrières. Cette situation génère tout autant d’opportunités que de conflits entre acteurs. Le bétail cristallise les principaux conflits quotidiens que sont le prélèvement de ressources naturelles en forêt, la transmission de maladies infectieuses ou la prédation des animaux domestiques par les grands carnivores sauvages. Ce jeu de rôle vise à comprendre plus finement les modalités et motivations de conduite du bétail dans l’aire protégée. En effet, les communautés rurales étudiées cultivent principalement du maïs et pour une partie de l’année, conduisent leur bétail au sein de la forêt de Sikumi.  Du point de vue des paysans, si la conduite du bétail en foret peut parfois permettre l’accès à un meilleur pâturage, elle représente également un danger pour les vaches, tout particulièrement à cause des lions. A l’inverse, si l’utilisation de la forêt par le bétail est autorisée (sous certaines conditions), les forestiers s’inquiète des effets qu’une telle pratique pourrait avoir sur l’environnement qu’ils ont charge de protéger. Enfin, la destruction des champs par les éléphants, conflit homme/faune sauvage par excellence, est courante dans la zone.

Ce jeu a été créé conjointement par les chercheurs et des représentants de la communauté rurale considérée dans nos travaux.

Objectifs de la démarche participative :

  • Créer un jeu de rôles portant sur les stratégies de conduite du bétail avec des membres des communautés concernées.
  • Récolter des données pouvant être transformées en comportements  d’agents dans un SMA.
  • Créer un collectif chercheur-acteurs locaux favorisant le partage et l’enseignement croisé entre nous.

Objectifs de la communauté pratique : présenter et tester le jeu de rôles

Organisateurs : Arthur Perrotton (Doctorand Cirad, AGIRs) Christophe Le Page (UR GREEN- CIRAD).

Participants : Geraldine Abrami (IRSTEA – UMR G-Eau), Elsa Leteurtre, Ola Dolinska, Mathieu Dionnet et Azza Challouf (Lisode), Bernard Triomphe (CIRAD – UMR Innovation), Nicolas Salliou (INRA – DYNAFOR),  Juliette Chamagne (University of Zurich), Eve Miguel (Cirad UR Agirs), Marcela Brugnach (University of Twente), Caroline (CIRAD)

Test jeu de rôles AMIC’EAU (Tunisie)

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Contexte : Cette session s’inscrit dans l’accompagnement de la thèse d’Intissar Ferchichi (direction Abdelaziz Zairi, codirection Serge Marlet, Projet PAP-AGIR en Tunisie), dans le cas du périmètre public irrigué de Zaouiet Jdidi, gouvernorat de Nabeul. Ce travail vise à développer un outil d’évaluation qui permet d’améliorer la qualité du service de l’eau géré par les associations d’irrigants (Groupement de Développement Agricole, GDA).

La première phase de diagnostic du terrain a révélé de nouvelles formes de communication entre le GDA et l’administration. En effet, après la révolution, deux niveaux d’échanges ont été perçues portant sur i) la demande de changement de l’heure de pointe pour la consommation électrique et ii) l’augmentation du quota de l’eau par la redistribution entre les groupements bénéficiant de la même source. Ces sujets de discussion ont mis à l’écart les agriculteurs qui restent mal informés, insatisfaits de la qualité du service de l’eau (cf. sondage de satisfaction auprès de 90 agriculteurs mené dans le cadre de la thèse) et peu armés pour défendre leurs intérêts.

Objectif de la communauté pratique : présenter et tester un jeu de rôles ayant été développé dans ce cas d’étude avant son utilisation avec les acteurs locaux en Tunisie.

Objectif du jeu : L’objectif du jeu AMIC’EAU (AMélioration du service d’Irrigation à travers la Coordination de la gestion d’EAU) est de projeter les participants à la place des différents acteurs (usagers et GDA) et simuler leurs pratiques et stratégies en fonction de la variation de la qualité du service de l’eau (disponibilité, fiabilité…). Ceci va permettre de discuter le dysfonctionnement du système actuel et de mettre en débat des actions d’améliorations proposées par les usagers et le GDA. Ce jeu va permettre aussi de valider deux scénarios d’amélioration qui portent sur deux volets : la gestion interne du périmètre, ainsi que la coordination et le passage de l’information entre les différents acteurs. L’objectif de la communauté de pratique est de présenter et tester ce jeu.

Organisateurs : Intissar Ferchichi (INRGREF), Amar Imache et Jean-Emmanuel Rougier (lisode)

Test jeu de rôles sur projet d’irrigation en Equateur

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Contexte : ce travail s’inscrit dans le cadre d’un contrat de coopération en Équateur en partenariat avec AVSF. Il s’agit d’un appui au gouvernement provincial de Pinchincha ainsi qu’aux organisations locales d’irrigants afin de débattre de la mise en eau d’un nouveaux périmètre irrigué. L’objectif de la démarche est d’amener les différents acteurs à se représenter la complexité du système (8 périmètres irrigués interdépendants) et à débattre des principes de répartition de l’eau entre et au sein des périmètres. Un jeu de rôles a été développé à cet effet.

Objectif  : L’objectif de cette session était de présenter et tester le jeu de rôles avant son utilisation avec les acteurs locaux en Équateur. Ce test a permis de reprendre des éléments de calibration de l’outil mais également de revoir la séquence d’animation du jeu.

Organisateurs : Manuela Vieira Pak et Mathieu Dionnet (lisode)

Participants : Christine Recalt et Jean-Christophe Pouget (IRD), Guillaume Juan (AVSF), Elsa Leteurtre, Amar Imache, Jean-Emmanuel Rougier et Azza Challouf (Lisode)

Test jeu de rôles SITO Bis dans un oasis algérien

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Contexte : ce travail s’inscrit dans le cadre de la thèse de Hamamouche Meriem Farah (sous la direction de Marcel Kuper, codirection Tarik Hartani, Projet ANR Groundwater ARENA), dans un système irrigué collectif (cas de l’oasis traditionnelle de Sidi Okba, Biskra, Algérie). Ce travail de thèse mobilise une démarche participative et plus particulièrement un jeu de rôles ayant pour but de créer un environnement favorable au dialogue entre deux catégories d’acteurs clés : les agriculteurs (petits et grands) et les fournisseurs d’eau (coopérative, associations et vendeurs privés). Ces acteurs sont  parfois en désaccord autour d’un enjeu à la fois social, agronomique et économique, qui est l’accès aux eaux superficielles et souterraines via soit les droits d’eau historiques ou bien le marché de l’eau.

Objectifs de la démarche participative : donner l’opportunité aux acteurs clés de l’oasis de :

  • discuter collectivement de la situation actuelle du système irrigué qui s’avère complexe, du fait de la cohabitation des eaux superficielles (lâchers d’eau du barrage, fuites d’eau de ce barrage) et souterraines par pompage (étatiques, collectifs et individuels) ;
  • mettre en lumière les stratégies et arrangements élaborés par les agriculteurs (petits et grands) pour garantir de l’eau à leurs palmiers en période de pointe ;
  • se projeter dans l’avenir en identifiant les scénarios d’évolution possibles de la gestion communautaire du système irrigué oasien de Sidi Okba.

Objectif de la communauté pratique : présenter et tester le jeu de rôles

Organisateurs : Meriem Farah HAMAMOUCHE (doctorante IAV Hassan II – CIRAD), Amar IMACHE(Lisode), Amine SAIDANI (CELA).

Participants : Carmen Renaudeau, Sylvie Morardet, Sami Bouarfa, Sara Kchouk (IRSTEA), Taha Labbaci, Jafar Almuhammad

Téléchargez le CR : 2014 08 29 CR CdP Test JdR SITO Bis

Test jeu METE’EAU sur pollution diffuse France

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Contexte : Dans un contexte de dégradation avéré des masses d’eau et de contraintes réglementaires accrues, il devient urgent  de trouver des solutions opérationnelles pour réduire les pollutions diffuses. L’État a donc décidé de délimiter des Aire d’Alimentation de Captage puis de définir des plans d’actions avec la profession agricole. Mais l’élaboration de ces plans se heurte à des conflits d’intérêts, à des difficultés à trouver des solutions techniques adaptées localement, à des objectifs divergents portés par les différents acteurs ….

Objectif : L’outil METE’EAU (MEdiation Territoriale autour de l’enjeu EAU) se présente sous la forme d’un ensemble d’une petite trentaine de cartes (format cartes à jouer). Habituellement utilisé pour animer des entretiens individuels ou collectifs, cet outil pourrait être utilisé dans une démarche de concertation entre acteurs agricoles, institutions publiques, etc. L’objectif  de la session était de tester l’opérationnalité de ce dispositif et son calibrage en vue d’un usage collectif.

Organisateurs : Fabienne Barataud et Aude ARRIGHI (INRA) / Elsa Leteurtre (Lisode)

Participants : Nicolas Paget, Bruno Bonté, Louisa Kistemaker et Sarra Kchouk (IRSTEA), Mylène Delarue (Envilys), Mathieu Dionnet (Lisode)

Test jeu de rôles pédagogique sur Aires Marines protégées françaises

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Contexte : Dans le cadre du projet « Réalisation d’une démarche et d’outils d’aide au dialogue et de sensibilisation au sein des Aires Marines Protégées du Languedoc-Roussillon », un comité de pilotage réunit par l’association LABELBLEU a souhaité co-construire des outils de sensibilisation (un film et un jeu de rôles) à destination du grand public (et des scolaires). Ce jeu met en scène différents acteurs évoluant sur le territoire d’une Aire Marine protégée. Les objectifs du jeu de rôles sont multiples :

  • Apporter des connaissances sur les activités et métiers du milieu marin, les habitats, les interactions acteurs/habitats et sur la gestion/partage du milieu marin
  • Révéler les interactions pour le développement durable des AMP
  • Montrer les déséquilibres et révéler la complexité de la gestion d’un tel système

Objectif : La communauté de pratique avait pour but de tester cet outil de sensibilisation avant de réaliser des animations auprès du public cible.

Organisateurs : Agnès Cazejust et Jordan Basileu (LABELBLEU), Mathieu Dionnet (Lisode)

Participants : Tiphaine Rivière (AAMP – antenne Med), Eve Camalon (LABELBLEU), Jocelyne Ferraris (IRD), Nathalie Di-Meglio (EcoOcéan Institut), Carmen Renaudeau (IRSTEA), Elsa Leteurtre (Lisode)

Test jeu de rôles wetlands Alaotra Madagascar

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Contexte : Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche-intervention dans la région de l’Alaotra au nord-est de Madagascar. Cette région riche d’un lac et de zones humides à fort enjeux écosystémiques est labellisée Ramsar depuis 2003. Elle fait actuellement face à une augmentation importante de la pression anthropique qui se traduit par des dynamiques d’expansion des zones agricoles au détriment des zones naturelles, d’érosion des sols et de surpêche. Ce projet de recherche-intervention vise d’une part à mieux comprendre les stratégies des acteurs locaux, et d’autre part à conduire une démarche participative afin de questionner le devenir de cette région en fonction de différents scénarios. Pour cela, une démarche de modélisation d’accompagnement a été suivie, et un jeu de rôles a été développé.

Objectifs : L’objectif de cette session était de tester ce jeu afin d’améliorer sa calibration et son animation, mais aussi de discuter de l’ensemble de la démarche de recherche et d’intervention.

Organisateurs : Patrick Waeber (Department of Environmental Sciences, Swiss Federal Institute of Technology)

Participants : Hélène Dessard et Rafaelle Ducrot (CIRAD), Lena Reibelt (University Hildesheim), Bos Swen et Anne Dray (ETH Zürich), Mathieu Dionnet, Azza Challouf, Elsa Leteurtre et Manuela Vieira Pak (Lisode), Sarra Kchouk et Geraldine Abrami (IRSTEA), Luis Garcia Barrios (Ecosur)

Téléchargez le CR : 2014 06 13 CR CdP test Alaotra game